Histoires d’amour

Cette semaine j’avais le choix de la thématique: lanternes du Nouvel An Chinois, crêpes de Shrove Tuesday, les activités de vacances (c’est half-term pour les petits). Mais finalement j’ai préféré le thème de l’amour… puisqu’on en a jamais trop! (J’ai peut-être été aussi influencée par le souhait de quelque chose de plus doux que les cris des renards londoniens en rut qui me réveillent la nuit en ce moment) Ne vous inquiétez pas je ne vous bassinerai pas avec les petits coeurs de la St Valentin. Pour commencer, je me permets de vous recommander trois films d’amooooûr qui sont devenus des classiques du cinéma britannique et que j’aime… énormément!

Sense and Sensibility, de Ang Lee, 1995

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Cette adaptation du roman de Jane Austen le plus populaire après Pride and Prejudice est une merveille de film en costume du 19ème. Sous la houlette du réalisateur Taiwanais-Américain Ang Lee (Tigre et Dragon, Brokeback Mountain), la crème de la crème des acteurs britanniques stars de l’époque (Emma Thompson, Kate Winslet, Hugh Grant et Alan Rickman) s’en donne à coeur joie, et nous livre une deux histoires d’amour pour le prix d’une. C’est beau, c’est vivant, c’est drôle, cela a été récompensé de l’Ours d’Or à Berlin… et cela se laisse voir et revoir sans jamais perdre de sa fraîcheur.

Brief Encounters, de David Lean, 1945

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Se déroulant juste avant la Seconde Guerre Mondiale, et sorti juste après, ce chef d’oeuvre en noir et blanc nous raconte une histoire d’amour impossible entre une femme au foyer et un docteur, tous deux mariés avec des enfants, qui se rencontrent dans une gare – vont-ils suivre leur coeur, ou leur tête? Tout est magnifique, des scènes avec les train à vapeur, à la musique de Rachmaninov, aux acteurs (Celia Johnson, Trevor Howard) et bien sûr à la réalisation du grand David Lean (Le Pont sur la Rivière Kwai, Laurence d’Arabie). Palme d’Or à Cannes en 1946.


Ae Fond Kiss, de Ken Loach, 2004

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La plus célèbre love story de tous les temps, Romeo and Juliet de Shakespeare, a inspiré des millions d’interprétations et de réinterprétations, dont celle-ci du le réalisateur britannique culte Ken Loach (My Name is Joe, La Part des Anges), plus connu pour son style réaliste et socialiste que pour ses rom coms. Dans le rôle des ‘star-crossed lovers’ (amants maudits) de Glasgow, le musulman Qasim et la catholique Roisin, les excellents Atta Yaqub et Eb Birthistle. Le titre est tiré d’une chanson du poète écossais Robert Burns, “Ae fond kiss, and then we sever…”. Le film a gagné de nombreux prix, dont un César en 2005.

Et vous, vous aimez aussi ces films?

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