Voici une petite suggestion de lecture sympatique pour mes très chers lecteurs qui prennent le Tube pour aller bosser – et les autres aussi d’ailleurs. Il s’agit de Neverwhere de Neil Gaiman, un conte de fée moderne paru en 2003 (je n’ai mis la main dessus que récemment, mais ça valait le coup d’attendre).
C’est l’histoire de Richard, qui après avoir fait une bonne action, se retrouve projeté dans un autre monde: le London Below, le Londres sous Londres, que seuls quelques passages noirs et étroits relient au Londres du dessus… Un monde cruel et enchanté, où il faut vraiment faire attention quand on entend Mind the Gap, et où il y a vraiment un Ange à Islington, un Earl et sa cour, des Black Friars et même les Seven Sisters. Un monde peuplé de ceux qui sont tombés dans les fissures, une foule bariolée de gens aux parfums plus ou moins nauséabonds qui parlent aux rats ou aux oiseaux. Vraiment un très joli conte, avec des touches d’humour bien anglais et un ton décalé super.
Gaiman, un écrivain anglais qui vit aux États-Unis et qui a récolté tout plein de prix pour ses oeuvres de fantasy et de science fiction, a d’abord écrit cette histoire pour une série télé, mais comme on ne faisait que de lui couper ses scènes préférées, il a décidé de les mettre dans un roman… Très bonne idée! Il y a quelques années, on a adapté son roman Star Dust au cinéma, c’était pas mal, mais moins drôle. Je vais tout de suite rattraper mon retard et lire sa BD The Sandman, et son roman American Gods…