Petit coup de projecteur sur le travail de l’artiste britannique Idris Khan, né en 1978 à Birmingham. Je suis fan de ses oeuvres souvent mystérieuses et poétiques, voir fantomatiques. En superposant des centaines de photos ou peintures des mêmes bâtiments, textes ou photographies, il crée une oeuvre trouble et captivante à la fois.
J’aime énormément sa série sur Londres créée pour le New York Times, dont vous pouvez voir les images ici (et en un peu plus grand sur le site du quotidien, par ici.)
Khan a aussi superposé toutes les pages du Coran, toutes les sonates Beethoven, et toutes les fameuses photos de gazomètres de Bernd & Hilla Becher. C’est un tout fait d’un myriade de sommes, qui selon l’artiste est une exploration des thèmes de la mémoire, l’expérience et de la créativité.
Basé à Londres, Khan travaille à la fois la répétition et l’effacement, ajoutant des strates et effaçant des détails suivant des méthodes préétablies. Le résultat est une sorte de méditation sur le sur-excès d’image dans notre société de l’information, un encouragement à regarder d’une autre façon notre héritage culturel.
Vous pouvez en apprendre plus sur le site de la galerie Victoria Miro qui le représente.