Daniel Raven-Ellison est un explorateur des temps modernes. Son terrain de prédilection? Les 15 parcs nationaux du pays, et les tours de Londres, dont il a fait son Everest. Cet ancien prof de géo a un autre projet fou, le Greater London National Park City: transformer Londres en un Urban National Park, le premier au monde.

Il est parti du constat que la capitale britannique contient déjà 47% d’espaces verts. On y trouve certes 8.3 millions d’habitants, des routes et des métros, mais aussi 13,000 espèces naturelles différentes, 3,000 parcs, 30,000 jardins ouvriers, 2 réserves naturelles nationales et 142 locales, 36 sites d’intérêt scientifique ainsi que l’une des plus grande forêt urbaine au monde.

Ses 3.8 millions de jardins privés couvrent 24% de la capitale, et ses rues sont plantées de plus de 70,000 arbres – vous pouvez en voir une carte ici. Londres a aussi 300 fermes, 850km de rivières et canaux (et une cinquantaine de clubs de canoé!) et plus de 1,000 km de sentiers balisés (dont les fameux Capital Ring et London Loop).

Les habitats urbains sont reconnus par l’organisation gouvernementale Natural England comme un type d’environnement spécifique, avec leur faune et flore particulière, et le London Wildlife Trust s’occupe déjà de défendre les petits renards, faucons, cerfs et autres espèces ayant élu domicile à Londres. Qu’est-ce-que le statut de parc national pourrait bien apporter de plus?

Le but serait de s’assurer que tous les Londoniens aient accès à des espaces verts de qualité; transformer la capitale physiquement pour qu’elle soit encore plus verdoyante; améliorer la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que la biodiversité; inspirer de nouvelles activités et collaborations. Et bien sûr refonder l’image de la capitale comme une Green World City, une cité innovante, dynamique et bonne pour la santé, et non le Big Smoke ultra-pollué d’aujourd’hui.